samedi 1 février 2014

Les sylvaris.

Pour nous épargner des éternels elfes, race récurrente dans la milieu de la fantaisie. ArenaNet eut la main lourde et verte, en nous servant une race d'hommes végétaux aux couleurs vives et totalement personnalisables pour exciter les hipsters et les fans de Disney.

Contrairement à l'homosexualité militante des nornes, les sylvaris eux n'ont pas de genre à proprement parler. Le caractère sexuel secondaire existe bel et bien pour nous offrir des nichons ou des corps taillés en "V", mais dans l'immense bordel qu'est la pensée d'un sylvari cela n'a pas d'importance.
Et puis ils s'en foutent, ils naissent d'un arbre qui les connecte à un Rêve. Le moment de la journée lors de la"naissance" influence le sylvari, un sylvari du matin sera atteint de priapisme et aura mauvaise haleine alors que le sylvari de nuit sera plutôt accroc aux stupéfiants et affectionnera les tavernes les plus tendances.

Le Rêve est une sorte d'Overmind édulcoré qui permet de partager des recettes de gâteaux ou encore se foutre de la gueule des nons sylvaris en leur présence sans avoir à se soucier d'être pris pour d'affreux salopards. Les sylvaris naissent adultes avec des informations obtenues par le rêve mais pas trop pour être juste assez cons et naïfs afin de s'adonner à des quiproquos et gags burlesques parfois très intéressés.
Un sylvari sait souvent se battre, mêlant son instinct à ses connaissances de l'inconscient mais il aura une facile tendance à confondre une branche d'arbre avec le pénis de son camarade.

Leur philosophie se construit autour de préceptes laissés par un mi-homme mi-cheval (et mi-homme derrière) plutôt simples et explicites. Qui ne sont pas au goût de tout le monde, puisque, inspirés par l'Homme, le sylvari connait aussi ses crises existentielles et ses quarts d'heure rebelles: le cauchemar.
Le sylvari du cauchemar compense l'absence de musique rock-emo de notre monde pour se plonger dans le sadisme, le cynisme et tous ces mots qui finissent en "isme".
Il a tendance à être de couleurs sombres et adorer faire du mal avec le détachement d'une plante.
Comme son frère ennemi rêveur, il est talentueux et possède des connaissances innées qu'il applique dans un contexte moins burlesque, préférant les douches communes à l'acide et entendre le sons des hurlement d'agonie de quoi faire pâlir les torture-porn movies de notre génération.



Pour quel type de joueurs cette race s'adresse t-elle ?

De la joie de vivre horripilante à la cruauté la plus froide, la race sylvari offre à peu près tout ce qu'un végétalien rétro-hipster peut rêver pour s'épanouir dans son imaginaire. Inspirés par ses assiettes de petits pois-carottes, ils donnent enfin vie à tous ces personnages colorés qui les extirpaient des cruels impératifs matriarcaux: "Mange ton steak haché charal sinon tu vas finir skater."
Cette race s'adresse donc aux adolescents androgynes à la sexualité ambigüe choisissant les couleurs et la fantaisie pour ne pas sombrer dans le mainstream goth/emo de tous les adolescents torturés.
Le coté lumineux de la crise identitaire.

P.S: Je suis en M2 psychologie à l'université de Touvette-les-nyssons dans le 36.

samedi 18 janvier 2014

Les nornEs.

Le peuple norn est une race mono-sexe offrant un panel de mannequins nordiques allaités aux anabolisants finement décorés par des tatouages celtiques pour plaire à ces demeurés de bretons.

Les mâles dépérissent de solitude dans des coins reculés des Cimes froides, souvent d'accidents cardiovasculaires liés à l'hyperactivité onanique de ces derniers.

Pour se reproduire les nornes utilisent donc l'insémination artificielle des laboratoires de Rata Sum, en utilisant une semence synthétique de conception asura, ce qui n'est pas encore totalement fiable et donnent des produits défectueux qui terminent au Promontoire. Comme les videurs de tavernes bourrins ou les fameux écumeurs de chopes casses-couilles-bagarreurs bourrés.
Certaines nornes traditionalistes utilisent le rituel canthien "Futanari kawai desu ne" s'appropriant une virilité fertile par le biais de potions magiques ou tatouages runiques sur le pubis.

La culture norne est inspirée des croyances indiennes d'Amérique du Nord avant qu'ils ne se convertissent dans la gérance de Casinos suite à l'épuisement de leur population de figurants dans les westerns.
Elles vénèrent des statues d'animaux de leur faune locale qui ont tous un Esprit commun à chaque espèce, l'évolution sexy de la militante SPA qui ne sentirait pas le crottin de cheval en somme.
A la tête de ses croyances, les havrouns, des gros mythomanes hallucinés qui prétendent communiquer directement avec l'Esprit en n'hésitant pas à porter des cadavres de leur animal favori  sur la tronche. C'est dire le degré schizophrénique de ces hystériques.
Moins égocentriques mais pas pour le moins perchés, les chamans, nornes qui ont une affinité avec le monde des esprits et qui sous prétexte de ce don se permettent de servir d'exemple, d'avoir des traits coincés ou choisir quelle plante parfumera le ragout de dolyak.

Leur zoophilie implicite accordent une forte affinité avec le monde animal et certains prétendent qu'elles peuvent se métamorphoser. Ce qui se trouve être une intox répandue par une norne bourrée qui aurait couché avec un kodan en étant persuadée que c'était sa partenaire qui n'aurait pas eu le temps de s'épiler à la cire chaude.
Les nornes sont des grosses alcooliques, les meilleures d'après elles mais souvent contestées par le premier humain lourdingue qui fait un complexe d'infériorité.


Ce qui nous amène à leur trait de caractère principal, le nombrilisme. Chaque norne niera totalement les avis extérieurs et ne se remettra jamais en question. C'est une composante essentielle de leur réussite en tant que chasseresses nomades et brutes au combat, les plus grandes penseuses de leur peuple ont une forte influence dans la philosophie et certaines sont encore citées avec le fameux
"Je pense donc je me suis." d'une célèbre norne joueuse de cartes.
Ainsi chacune d'elle est en quelque sorte unique et rien ni personne ne peut les influencer car c'est écrit dans les livres sacrés Tyriens.
Elles sont fortes, elles sont belles, elles ont toujours raisons et comme elles font c'est bien. Quiconque le contestera finira avec un manche d'espadon dans les fesses.
Leurs amures sont taillées dans le fan service pour mettre en valeur poitrines généreuses et galbes parfaits.


Pour quel type de joueurs cette race s'adresse t-elle ?

Les gros beaufs ! Des belles nanas qui jouent à touche pipi entre elles après avoir arracher la tête de créatures colossales. Il n'y a rien de mieux pour satisfaire sa libido de geek en mal de saphisme. On regrettera l'absence de musique techno et de bikini dans le cash shop.
Le niveau de RPQ lesbien recommandé est supérieur à la moyenne, il faut donc éviter les travers de jouvenceaux qui pensent que l'orgasme féminin se traduit par des effusions de nectar intime afin de ne pas se trouver un partenaire de jeu trop minable et briller dans la communauté JdR norne.